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Volontés

Intention générale :
Texte fleuve sur un ton plus personnel, recherche plus subjective, tentative d'explicitation d'un devenir artiste_chercheur.
TODO: Non (re)relu, non titré synthétisé

J'ai toujours aimé écrire. D'abord comme pratique introspective, comme moyen d'explication, comme support à la pensée. Mais aussi pour le plaisir aussi, la fiction, l'intensification des imaginaires, le support à la rêverie, aux colères, au doute surtout.
L'un des enjeux pour moi aujourd'hui c'est de la simplifier autour d'une adresse claire, d'une pensée organisée autour d'objectifs focalisant ma-mes recherches.

Ces dernières années je développe des bouts de logiciels pour le web. Certains commerciaux d'autres pour aider les gens et moi même à publier leurs idées sur écrans interconnectés. Trouver le bon outil, tordre ceux existent pour arriver à mes fins a motivé cet apprentissage d'une autre écriture que je ne confond(s) pas.

Pareillement je code aussi pour le plaisir, l'expérimentation, l'incertitude douteuse et ses découvertes fortuites. Des formes plastiques et narratives étranges qui ont vu jour aujourd'hui je compterais au moins Chat-chouquette. Forme de slideshow fou pour déjouer les PowerPoint enemies. Forme d'overall d'images fusionnées vers un narratif incongru au hasards heureux.

La recherche du bon outil bien affûté, libre, qui ne se retourne pas contre moi : Tel est l'origine de ma recherche : trouver des espaces de potentialité restreinte par des outils adéquats.

D'autres écritures il ya dans ma vie la cuisine, le trouble flou des sensations qui chatoient les subjectivités, rend incertain les origines du fait d'aimer. Bien que souvent dans ma bulle et dans mes pensées tendu, j'envie les moments de performativité autour de communications-gesticulées (mais justes) que je soigne toujours beaucoup.

Darknet et fromage    
Penser l'indiscipline    
Habitabilité des mondes cartographiques    
Kabane, une université de côté     

J'aime varier les formes et les supports, trouver le crois un juste milieux entre confort de ce que je sais et la virtualité de la recherche, la potentialité d'une découverte en éclosion. (.) Une vulnérabilité humaine très importante pour moi et par laquelle je milite si je dois militer quelque part. C'est pour moi la condition de la rencontre d'avec l'Autre par ce commun que nous ignorons encore tout deux.

Donner cours apprend bien ce régime entre retransmission de savoirs certains et la création-recherche. Le vide sous les pieds, le vif sursaut d'une idée surgissantE.

Cette mise à disposition et recherche de profondeur avec l'autre (mon.ma interlocutrice) est l'un de mes moteurs de vie les plus forts. L'un des moyens d'y parvenir c'est souvent de disposer des objets transitifs dans l'espace mental de la discussion. De faire advenir des traumatismes communs autant que des fêtes d'êtres humain.e.s. Des micro catarcies, de l'esquintante banalité.

Je crois que les darknets, l'épicentre centre de ma recherche, d'une certaine façon, remplissent ce rôle là [ en dehors du fait que ceux sont des outils de défense numérique qui élargissent un éventail des justes possibles dont je rappelais mon intérêt ( plus haut, paragraphe XXX. ) ]. Le rôle d'un sujet déclinable en formes d'expression et d'être multiple.

Le darknet n'existe pas. Il existe, de mot les fait exister en tant qu'ensemble général par lequel on se réfère de façon contemporaine à un ensemble d'effets et de productions humaines particulières dans des milieux socio-culturels eux même complexes et aux volontés divergentes voire antagnistes. Les darknets, comme autant de protocoles atypiques de communication chiffrées entre pairs formant un reseau :: cela existe pour moi davantage.

Comme nous faisait remarquer un membre actif du Reset() lors d'une communication : ce mot valise, Darknet, charrie beaucoup d'imaginaire et sert {trop} souvent de réfèrent repoussoir ( on() parle aussi d'infocalypse, ces épouvantails agités pour justifier des mesures de surveillance sécuritaire sur les réseaux ).

Le dictionnaire français caractérise ces /réseaux obscures/ comme nécessairement dédiés à des activités criminelles et propose la traduction de "réseaux clandestins"(*)(version source). Or, en pratique, { et comme le proposes les organisations militant pour la préservation de nos espaces numériques autogérés et ou de notre vie privée ( nécessaire à notre bien être mental / notre liberté de croyance et de son expression / etc ) }, dans les faits techniques :: ces outils sont agnostiques. Ils ne font pas l'usage. On pourrait rétorquer qu'ils encouragent de par les dispositions qu'ils offrent à des actes délictueux. Que l'anonymat, la perte de la source, est constituante de l'anarchie comme perte d'origine.

Or, c'est nous qui leur portons des volontés, les rendons mauvais ou bons au regard de pratiques qui y sont rendues difficilement gouvernables, qui échappent aux pouvoirs étatiques et sociaux.

( cette hypothèse d'une abscence de but dans l'objet lui meme porte à débat et critique mais elle dit quelque chose de juste sur un désir de la part de ceux.celles qui emploient ce proto argument de neutralité et de laisser advenir-faire ).

J'aimerais beaucoup que sur quelques pages de ma these soit recensè ces idéaux d'une certaine informatique politique ( par une synthèse (qui existe peut etre déjà) ). Comme je sais qu'il existe des reccueils de manifestos(), faire le tour des boîtes à outils théoriques et récits. Par exemple aller plus loin dans mon interprétation du triangle de Zoko(), les principes de la Docratie(*), la déclaration d'indépendance du cyberespace ou la toute aussi connue cathédrale et bazzar. Des régimes de vérité et de réflexion issus de milieux diciplineres variés.

Des récits qui portent des thèses opposées pour dire ce monde et les luttes qui le traverse. Des tentatives plurielles pour justifier une façon de faire monde, d'autoriser ou d'empêcher telle mouvance ou culture emergeante. Des façons de justifier des actions conservatrices ou progressistes ( un sens à l'avenir, une direction, des intérêts propres, communs sinon des diferences, de l'adversité ).

Et de fait, des récits et recherches au sérieux variable ont tenté de redonner crédit aux darknets. De démystifier ces réseaux et leurs usages. De les sortir de l'idéologie qu'on nous en fait, on, les médias, le bruit informationel, celui dans nos têtes, nos propres à propris à ce sujet ( qui forge notre opinion, notre attirance ou repultion pour ce gros-mot gros-sujet que semble être le darknet ).

Ce trouble dans le sens du mot lui même, son flou, son épaisseur, c'est tout cela qui fait aussi que de nombreuses oeuvres de fiction s'emparent de ce sujet ainsi ouvert, sur interprétable, parfois volontairement mal interprété.

Le darknet est un meme dantesque des Internets, le besoin d'un enemis déclaré, d'une dystopie surmontable, une boîte de pandor, un refoulé collectif qui parfait l'idéal un World grain dont nous serions les atomes réunis par l'eclat limpide des savoirs indexés sur le clear web, lui modéré-monitoré, étendard garand des démocraties contemporaines.

C'est ce qu'on en fait, la culture qui s'y forme qui pourra dire ou défaire ce qu'est un darknet.

C'est de cette polysémie que partait aussi mpk travail de recherche universitaire. Je voulais réhabiliter un ensemble de protocoles différents, atypiques. En faire un herbier. Savoir pourquoi l'un est urtiquant, l'autre bon à loi. Ce qui dans nos histoires proches à anobli tel usualité informatique, quel standard culturel plutôt qu'un autre. Comment de nouvelles demandes émergents ?.quels besoins sont ainsi encouragés-obligés ?

Un certain atrait pour ces protocoles et îles oubliées. Ces communautés perdues étouffées par une industrie extractiviste des savoirs humains tendant vers des gouvernemetalités intrusives mais indolores, du consentement modifié. L'espoir d'une certaine reabilitation de ces agentivités autres. De leurs formes prototipiques dont l'étrangeté ou la mal adresse artisanale me plait comme plasticité naïve.

( je pense au sites cachés du darkweb autant qu'à ces couches du /inferieures/ du non-web qui font autrement image comme l'avait très joliment exposé Nicolas Maigret dans la peerformativité de The Pirate Cinéma (sur lequel je travaillais en lisence), du glitch qui défait l'image supercherie. Je pense aussi au indie web, à cette mouvance pour un web personel, décentralisé, fait de peu et auto hébergé ou par d'autres réseaux informels sinion hors réseau qui nous happe 24/7 ).

Et je crois que des artistes ont eux.elles aussi saisi l'innovation politique des darknets, VPN et autres proxies, réseaux maillés ou entre ami.e.s ( mesh et f2f ). Peut-être parfois pour atrait des publics autour des pratiques mystérieuses du hacking. Peut-être aussi par ce que ces moyens permettent de faire autrement politique et de documenter le réel. De le tordre, de expliquer, de s'en inséparer.

Quand ces objets-œuvres ne sont pas un prétexte pour produire des effets spectaculaires, ( ce qui est souvent le cas quant ils sont soumis au filtre de la critique ),-- ces forêts d'objets exposés, IRL ou sur les web, --ce corpus porte culturellement et rend visible des activités humaines tentant d'opposer aux formes hégémoniques un être-agir-faire autrement. Elles sont surtout autant de suports qui m'aident à comprendre et faire comprendre ce que ces protocoles ont d'inouï, de disruptif, d'innovant ou de banal.

Pour autant, certaines œuvres et protocoles reseautiques ou de recherche manquent parfois pour dire ou penser. Au dela de l'existant et du réalisable, en dessa de la fiction, j'aimerais imaginer créer prototyper des protocoles imaginaires. Voir ce qu'ils produisent.

Par ailleurs je pense que l'indicsipline artistique, qui aboli les mondes parralleles ne devant jamais se toucher, peut être féconde en recherche du fait de la pedqgogie qu'elle permet : celle d'une certaine mise en vulnérabilité de son lectorat-public-recepteur.

Une modalité de recherche philosophique qui passe par une approche empirique, une recherche qui toujours fait évidemment création. Je pense et peut-être à tord que des formes de thèses artistiques sont à inventer (sans pour autant revoir totalement ce qui fait son efficacité de production et de vérification du doute). D'autres régimes de production du savoir et de l'incertitude construite me semblent porteurs(&).

Je crois que d'une certaine façon c'est par là que je veux faire recherche. Avec une certaine utopie qu'ont toutes les recherches à leur début : celle d'une virtualité qui va se densifier.

C'est un très vaste sujet que les darknets surtout si on y rapproche le web profond qui vient poser autrement des questions d'accès.innacces au savoirs-informations humaines et non humaines agrégées. Dark data et dark patterns, les faces obscures des industries du web.regorgent de jargons poétiques dont le glossaire reste à faire, trouver ou compléter.

Limiter le nombre de ces réseaux aux protocoles atypiques sera sans doute ma première tache de spatialisation mentale : en discriminer certains pour favoriser exploration d'autres. Idem autour des autres réseaux adjascents si je puis dire aux blockchaines et leurs gouvenemzntalites contractuelles.

Peut etre aussi il.me faudra penser les bords encore flous piur moi de ces mouvances souvent rattachées à ces réseaux émergents ou héritiers (indexes de sites cachés et blockchaines). Quelle place dans ma recherche pour les questions de meurses ( cyber criminalité, pédophilie, haine, comment /ne pas/ m'y exposer ou au contraire les faire remonter et de quel droit ) ? Pour les orientations politiques libertariennes, crypto anarchistes ou néo liberales et leurs paradis fiscaux ( aux protocoles si semblable à Tor le plus connu des "darknets" ) ? Où l'arc principale restera t-il celui de parler des angles morts de notre société ( entanque subjectivité documentant ma réalité partiale-subjective ) ? Ou par le récit d'autres que moi, ou censurés-interdits-silencialisés-nié(e)s ? Ces monstruosités Queer qui comme toute pensée-forme a besoin d'espaces à sois pour exister et se déployer, de chapelles, d'heterotopies permissives, de fêtes et de laboratoires (un temps coupés du monde) (faisant monde).

Je voudrais une recherche généreuse dans ses contours et ses creux. Réagréger toute cette matière accumulée pour les tresser autour d'une forme récit faite d'arts et de non art. Épaulé soutenu accompagné par Gwenola depuis quelques années j'ai envie de poursuivre avec elle cette recherche. Je pense que votre concours à sa confection dans le cadre d'une co-direction serait un atout nécessaire. J'ai le sentiment qu'une polyvocité et la possibilité d'une contradiction apporterais beaucoup à sa réalisation.

Je pense en outre que votre parcours et point de vu sur l'activité de recherche aurait du sens au regard de mon projet. J'ai le sentiment que vous saurez apte et de bonne lucidité à m'orienter dans cette aventure.

Aussi, bien que je n'ais pas réponse à toutes les questions qu'un début de recherche engendre, je vous propose de me suivre dans cette recherche. J'aurai plaisir à vous rencontrer pour en parler plus avant. Je vous remercie pour l'attention que vous pourrez porter cette demande. Je nous souhaite quoi qu'il en soit de nous retrouver lors de prochaines occasions. À bien vite Vincent