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Limiter la publicité du pire

Ne pas laisser dire, éloignements culturels

Des voix, des discours qui portent atteinte à la dignité d'autrui ou tendent à faire accepter des transformations sociales qu'une tribune politique (ou toute publicité) pourrait rendre peu à peu acceptable. [ Je pense ici aux pratiques incestueuses, à la pédophilie ou toute autre modalité de pouvoir assujettissant ].

On parle de "pied dans la porte", de "pente glissante" ou de fenêtre d'Overton en théorie politique : le risque est qu'en laissant se propager des idées on laisse propager des actes. La crainte d'une panique morale qui prendrait de court la société { établie sur des valeurs-principes à priori communs }.

Une peur légitime face aux innovations technologiques et sociales (progressistes-modernistes) qui affaiblissent les normes-habitudes structurantes d'une époque, { créent des variations inouïes pour certains.certaines d'entre nous }. Des principes d'auto-conservation, de défense face aux intérêts contraires, aux régimes déviants.

La crainte d'un laisser faire ou être qui produit des mises à distance automatiques sans discussion ou rencontre possible, sans société. Inconscient collectif, réflexe d'un refus de certains actes, phobies saines, sentiment d'un bon droit à ne pas discuter de tel ou tel comportement.

Dangerosité pour l'ordre moral personnel et collectif qui produit des anti-corps a-politiques : des sujets tacites, sans contradiction possible, comme si ces actes étaient ceux de la follies produite ex-nilo du monde social : renvoyées à la déviance de la cellule individuelle.

Censure : Silence, arme des forts

Du silence, de la honte, à la haine, du mépris, une curiosité interdite.


  • Dans un sens le silence des victimes profite aux oppresseurs.
  • La censure et l'interdit qui mènent au silence des criminels ne règle pas le problème à la source mais évite la généralisation de leurs discours (banalisation).
  • L'exclusion des champs des savoirs communs perpétue de fausses croyances, un flou moral auxquelles les sociétés-individus doivent faire face.

Ambivalence du dehors_dedans de la censure selon d'où l'on parle : fait d'empêcher-prévenir (intrusion), fait d'éloigner-garder secret (exclusion). Paradoxe de l'attaque_défense. #Point_de_vue


HP Je fais l'hypothèse que ce qui est interdit et caché ne disparaît pas pour autant, que la censure ne répare pas, elle autorise.

TH Ce qui est interdit par les canaux principaux redouble d'ingéniosité pour subsister ou se trouve remplacé [ je pense ici aux pratiques de piratage ].

Expliquer n'est pas excuser

Je note une opposition d'un pouvoir conservateur répressif VS une charge commune-sociale des problèmes qui doivent être résolus. C'est la manière de contraindre le réel qui est différente. Celle d'un autoritarisme.

Idée que comprendre c'est déjà chercher à excuser ( cf. discours de Nicolas Sarkozy, Manuel Valls, etc. ) qui ne comprennent pas la nécessité des sciences sociales : celle d'expliquer par la méthode la disfunction par sa singularité. De façon dissociée des croyances morales et à priori.

Peut-être un questionnement sur ma propre monstruosité, sur l'étrangeté digne de l'Autre ( construit autrement que moi, socio-culturellement situé ).

Non pas pour excuser mais pour expliquer les mécanismes à l'oeuvre, les recoins où se nichent le pouvoir, les motivations profondes, inuites, implicites de nos sociétés.

Notes

  • Faut-il exposer / documenter ce qui prend tend d'éfforts à rester dissimulé ?
  • L'enquête comme modalité de mise en existence, en réalité.
  • L'exposition comme acte politique d'explicitation des moteurs invisibles, de la métaphysique générale, diffuse, élargie.
  • Projet de déconstruction, de la nuance, de la recherche plutôt que de la certitude.

Tous ces conflits rendus moraux relate la difficulté de vivre ensemble depuis nos divergences et dans un monde mauvais.